Les violons de Bach en écho
J’aime du soir le silence
La voix du stylo qui s’élance
Et l’arôme du café chaud
La mer de la tranquillité
Les soirs où je suis dans la lune
Quand Pierrot me prête sa plume
Que ma main se laisse guider
J’aime la danse du lampion
Qui anime ma solitude
Qui calme les inquiétudes
Et fait monter l’inspiration
J’aime la lampe de chevet
Qui m’emmitoufle de la lumière
De Vigneault ou d’Apollinaire
Quand ils me livrent leurs secrets
J’aime parfois me retrouver
Aller à ma propre rencontre
Aller parfois même à l’encontre
De cette vie en société
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Oui mais voilà le paradoxe
Du silence vient parfois l’ennui
Et j’entends alors dans la nuit
Une rengaine de juke-box
“Are you lonesome tonight”
Et ma paix comme l’eau du lac
Que vient transpercer le caillou
Est perturbée par ce remous
Qui crée la vague et son ressac
Quel est la valeur d’un poème
Vaut-il une vie d’esseulé
Vaut-il une vie sans aimer
Vaut-il au moins l’amour qu’il sème
Si le poète n’était qu’un cœur
Extrader de son propre corps
Pour servir un amour plus fort
Dont il aurait traduit l’ardeur
Est-ce un prix de consolation
La deuxième marche du podium
Une faculté donnée à l’homme
Qui aurait raté sa chanson
Eh oui voilà le paradoxe
Du silence vient parfois l’ennui
Et j’entends alors dans la nuit
Une rengaine de juke-box
« All by myself »
J’ai envie de te serrer contre moi, voilà.
Bonne soirée Gilles, ici il est 22h33.
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J ‘adore il me parle ce paradoxe c est une véritable mine aux trésors que tes poèmes
Bonne fin de nuit
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Ça me fait chaud au coeur de voir que tu les aimes à ce point. Merci
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