J’écoute calmement tomber les flocons blancs
Et leur bruit est pesant au rebord des fenêtres
Le tambour des galères qu’un condamné entend
N’est jamais aussi sourd que le temps qui s’empêtre
Chaque nouvelle neige abrille* de son sang
Les souvenirs distants qui passent et s’enchevêtrent
Glissant entre mes mains tel les sables fuyants
D’un désert poussiéreux où dorment les ancêtres
Dans la blancheur du soir que la lune répand
La vie qui réfléchit avant de disparaître
Fait penser à sa vie à ses lointains printemps
Je ne peux rattraper les journées de beau temps
Les soleils gaspillés avant de disparaître
Mais je garde pour toi un hiver d’amour blanc
*Abriller : (Québec)
Verbe signifiantrecouvrir (le plus souvent d’une couverture)
Abriller un mot connu pour moi qui est née à Caraquet!
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En effet, j’aurais dû préciser qu’il était aussi utilisé en Acadie. La note est surtout destinée aux européens qui n’utilisent pas ce mot.
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Merci pour la précision
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magnifique !
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Merci
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