Puisqu’il faut bien mourir
Dieu en porte l’opprobre
S’il me laisse choisir
Que ce soit en octobre
.
Je voudrais voir l’été
Une dernière fois
Les femmes habillées
Un peu moins qu’il se doit
.
Et les jeux des enfants
Dans les parcs voisins
Les vaches dans les champs
Et les bottes de foin
.
Au jour de m’évader
De la geôle des hommes
Pour mieux m’évaporer
Dans la brume d’automne
.
Vers l’éternel hiver
Aux neiges de chagrin
Qu’il fasse qu’on m’enterre
Un jour d’été indien
.
S’il faut que le glas sonne
Pour résumer ma mort
Qu’on m’offre une couronne
De feuilles multicolores
.
Et qu’à mes funérailles
On porte des couleurs
Ni noir ni grisaille
Qu’on soit de bonne humeur
.
C’est avant de tomber
Que les feuilles sont belles
Si je dois vous quitter
Autant faire comme elles
Tristounet ☹Envoyé depuis mon téléphone intelligent Samsung Galaxy.
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C’est plutôt une belle célébration de la vie.
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Beauté du moment jusqu’au dernier souffle. À lire ce poème, la fin et l’inconnu m’effraient moins, j’oserais dire que je ressens de la plénitude.
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Quel beau compliment. Merci
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Exceptionnel.,.
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