Cadavres sans visage
Que l’on réduit en cendres
Les oraisons d’usage
Reportées aux calendes
.
Cortèges funéraires
Aux portes des mouroirs
Les vieux quittent la terre
Sans même un au revoir
.
La route est sans ambages
Le chemin sans méandres
La faucheuse sauvage
Sans cesse en redemande
.
Les condamnés grégaires
Suivent le long couloir
À l’allure portuaire
Menant au purgatoire
.
La presse nécrophage
N’en peut plus de répandre
Ragots et commérages
Dont la masse est friande
.
On compte les grands-mères
Sans le moindre mouchoir
Au printemps mortuaire
Les cerisiers sont noirs
…
Si triste et terrible réalité 😢😢
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J’aimerais partager ces quatrains dans Facebook, au Club des violonistes d’ Ingres?
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Sans problème. Merci de faire voyager mes mots
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Bien sûr, sans problème.
Merci de faire voyager mes mots
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Dont acte!
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