Dans son triste silence
La nuit noire s’allonge
Sur le lit des pensées
Dans lesquelles elle plonge
Elle s’allonge et s’étire
Et s’étire sans fin
À ne plus en finir
À en finir sans fin
Images sans éloquence
Images qui la rongent
Séquelles des passés
Qui jamais ne s’épongent
Ses hivers l’attirent
Dans l’hier des chagrins
Au tombeau des désirs
Où reposent les siens
Elle erre dans ses errances
Confondant dans ses songes
Vérités et mensonges
Avenir passé présences
Pour parler sans maudire
Des semeurs de chagrins
Qui sont venus détruire
Et violer son jardin
Elle s’auto-sentence
Sur ces murs qu’elle longe
La nuit encore s’allonge
Coupable sans péché
Elle voudrait se punir
D’être sur le chemin
D’un salaud d’un satyre
D’un voleur de destin
Au sortir du silence
L’espoir se prolonge
D’autres ont osé parler
Des blessures qui les rongent
Le courage de dire
Progresse dans le matin
Bravo poète très beau poème.
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