Confession Païenne

Les dieux et les démons sont du même acabit

Ils conduisent à l’ivresse pareils à ce bon vin

Promesse de bonheur qu’on boit jusqu’à la lie

Et qui sournoisement se transforme en chagrin

*

Je ne suis pas de ceux qui s’usent les rotules

À la foire aux prières d’une quelconque Église

Je garde mes genoux comme mes testicules

À l’abri de l’usure pour des œuvres précises

*

Je laisse aux fanatiques le soin d’avoir raison

Au matin de la vie le doute est mon allié

Aucun de leurs cantiques ne vaut une chanson

*

Et si sur les genoux vous m’entendez un jour

Faire comme une prière d’une voix susurrante

C’est que j’implorerai madame votre amour

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©Gilles St-Onge

Publié par

Le poète insoumis

Gilles St-Onge : Né à Montréal en 1964. Poète autodidacte. Il tient le blogue « Le poète insoumis » sur lequel il propose une poésie à la fois engagée, intimiste et critique.

3 réflexions au sujet de “Confession Païenne”

  1. Je l’aime beaucoup celui-ci
    A chacun ses prières et sa façon de les faire
    Je leur laisse réciter toutes celles qu’ils aiment
    Les miennes sont personnalisées
    Chez moi
    Une foi remplie de doute mais mais une foi quand même
    Elle n’est pas dans un lieu de culte d’une église enseigné
    Elle est partout en tout ce qui me parle
    Ce qui résonne à l’intérieur
    Et quant à leurs cantiques ils m’ennuient plus qu’autre chose
    Et c’est Le son d’un cardinal seul sur la branche de son arbre
    Qui entre les deux gagne la course
    Amitié 😘

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