
La mer s’est retirée
Laissant la plage nue
Vulnérable et superbe
Comme un corps étendu
Que l’amour exacerbe
Quand le drap est tombé
Au large l’horizon
Comme une fin du monde
Avale le soleil
Dans la cassure de l’onde
Et le soir s’émerveille
De sa propre chanson
Les effluves salines
Charroyées par le vent
Telles l’encens des messes
Portent au recueillement
Exposé aux caresses
De cette paix marine
L’océan a noyé
Les rumeurs de la ville
Et du silence émane
Cet appel de l’exil
L’envie de fuir l’insane
Produit des vanités
Très bien!
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Encore une fois un très beau poème avec des mots très bien choisis. Tu sais faire vivre les éléments, ici la mer et la plage. Félicitations !
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Merci pour ce beau commentaire
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C’est beau, merci pour la délicatesse de ces mots pourtant lourds de sens.
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Ta poésie me transporte ailleurs.
Tu es très bon!
Merci, ça me fait du bien.
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Merci, ce commentaire me fait vraiment plaisir.
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