Là dans les alvéoles du ventre de la ville
Où les humains du jour viennent passer la nuit
Dans l’édredon du luxe ou le coton flétri
Des soleils cathodiques dans l’ombre se défilent
Dans les forêts d’acier de verre et de béton
Où des arbres en papier racontent des rumeurs
Que les ragots du soir reprennent en primeur
Le travailleur s’enivre de lumières et de sons
Il se bourre le nez de poudre d’escampette
Se noie par le goulot du haut de son tombeau
Ou se shoote au venin de serpent à sornette
Il se nourrit d’hormones se gave d’inconscience
Écrasé écarté crédité dans la marge
Toute révolution étant perdue d’avance
J’ai pensé à Baudelaire … il levait son verre, sa lucidité et son spleen en salut à votre plume
J’aimeAimé par 1 personne