Tourmenté par Mania
Pourchassé par Hadès
Le jour est un malaise
Au fond d’une longue nuit
Une vie qui s’enfuit
À l’ombre de ses pas
Embourbé dans la glaise
Stagnante au creux du puits
L’âme comme l’esprit
Au plus dur des combats
Est assaillie des voix
Qui jamais ne se taisent
Mais des entrailles surgit
Aux berges du trépas
Un tout dernier soldat
Pareil à l’épiclèse
Qui fait naître des braises
Une lueur amie
Et le damné résiste
De ses forces restantes
À la mort imminente
Ou bien à la folie
Puisant au fond de lui
Une prière agoniste
Il défie la tangente
Du mal qui le détruit
Cette lente agonie
Qu’un sombre violoniste
Joue sur des cordes tristes
Au violon d’épouvante
Il atteint le parvis
De la grotte de Dante
Et la plage intrigante
Où meurt le fatalisme
Où se produit le schisme
À l’intérieur de lui
En remontant les marches
Du monde des vivants
Le rare survivant
Du malheur programmé
Commence à respirer
Redresse sa démarche
L’espoir est vivifiant
Pour les désespérés
C’est une vérité
Qui frise le sarcasme
Mais pour qui en arrache
Ça n’a rien d’évident
La route des damnés
Est une longue marche
Pour qu’enfin se détache
La lumière du néant
Mais qui va de l’avant
Trouve la liberté
Bonjour Poète un sublime poème belle plume engagée
Douce journée amicalement
Béa
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Je vous rend votre Woaw ! 😉
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