Au centre-ville un faux sapin
Succédané de conifère
Menteur tel l’avril en hiver
Pervers comme un geste malsain
Un glaive transperçant le ciel
Laid comme une fracture ouverte
D’un monde qui court à sa perte
Haut comme la tour de Babel
Trop éclairé tuant la lune
Et les étoiles et la lumière
Et les amours ordinaires
Et les yeux d’une belle brune
Un arbre qui n’a pas d’écorce
Où pouvoir y graver nos noms
Pour parler en cette saison
Un simple cœur n’a pas la force
Au centre-ville près du sapin
Un amoureux qui se languit
Un malheureux un sans abri
Une fillette qui tend la main
Et des passants qui se bousculent
Le cœur comptable et dirigé
Le cœur fermé trop occupé
Les bras chargés de ridicule
J ‘adore ce poème mon bel ami il dit exactement dans des mots qui font écho les sentiments ce que je ressens quand je me promène dans les rues d’une belle ville trop décorée et des gens qui dans leur course passent près du sapin sans rien y voir ils sont aveuglés par la parade des boîtes enrubannés ils auraient pu s’’ils s y étaient juste un instant arrêter vivre l esprit véritable de la fête voir la naissance d’une étincelle dans le fond de l œil de cet amoureux , du sans abri et de ta fillette
Merci
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« Les bras chargés de ridicule », tellement vrai !
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