J’ai raté le temps des communes
Celui des hippies des beatniks
De la richesse sans fortune
De l’amour et de la musique
La fête était déjà finie
Je suis arrivé le dernier
J’avais la guitare les habits
Mais c’était trop tard pour rêver
Comme le cadet de la famille
Que les aînés ont éduqué
J’apprenais de leurs yeux qui brillent
So so so solidarité
Et j’ai voulu changer de monde
C’est fou mais moi j’y avais cru
J’ai cru que la terre était ronde
Que nous étions égaux dessus
Mais le temps de les rattraper
Ils étaient tous déjà ailleurs
Je les croyais plus avancés
Plus près d’un nouveau monde meilleur
Je pensais couvrir leurs arrières
Et puis un jour consternation
Ceux-là que j’appelais mes frères
Étaient devenus des patrons
Pour paraphraser La Palice
J’ai l’âge de ma génération
Une génération qui glisse
Sur le gras de ses convictions
Bonjour
Et oui ce temps là je l’ai connu et il est bien loin de cette époque là
Doux et bon weekend amicalement
Béa
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Merci de toujours prendre une minute pour commenter ou pour me dire que vous avez aimé mon poème. C’est très apprécié
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