Depuis déjà des lunes
Dans les soirs où j’avance
Où j’avale en silence
Des miettes d’amertume
Je fouille mon errance
Comme d’autres l’infortune
Des chemins de fortune
Qui couraient dans l’enfance
Cherchant sous chaque pierre
Les rires et les regrets
Dont les hier sont faits
Pour parer l’ordinaire
Ployé sous les effets
Des saisons des revers
Je regarde en arrière
Vers celui que j’étais
La mer le vent la pluie
Érodent les rivages
Grugent les paysages
Comme le temps sur la vie
Le cœur et le visage
Mûrissent comme le fruit
Mais l’essence survit
Dessous l’apprentissage
Je ne suis pas de ceux
Que j’adulais jadis
Dont j’ai suivi la piste
En faisant de mon mieux
Ne serai pas artiste
Fidel ou Montesquieu
Mais porteur de leurs feux
Toujours idéaliste
Toujours au rendez-vous de la sincérité et de la sensibilité . entre ces rives j’aime toijours autant naviguer sur vos vers
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J’aime toujours autant chaque poème
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