Puisque l’heure est aux confidences
Autant vous parler du destin
Qui fomente des manigances
Dans le terreau des jours anciens
Du cimetière des souvenances
Il exhume les amours mortes
Fixant par la coïncidence
Des rendez-vous qui déconfortent
Il réveille les eaux qui dorment
Dont on dit qu’il faut se méfier
Et les fantômes filiformes
Pour qu’ils reviennent nous hanter
Sa traîtrise pareille à nulle autre
Germe sur les brins du temps
Comme le font le blé et l’épeautre
Suivant la paresse du champ
Un jour en n’allant nulle part
À l’angle d’ici et d’ailleurs
Vous reconnaissez un regard
Le hasard vous attaque aux pleurs
Et c’est la lame de couteau
Et vous vous dites éberlué
J’ai un chagrin incognito
Un regret non identifié
C’est beau. J’aime me laisser bercer par tes mots
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