Nuit d’été

Viendrais-tu dans une nuit chaude

Voir les aurores boréales

Voir le ciel couleur d’émeraude

Écouter chanter les cigales

Entendre le harfang des neiges

Hululer dans le soir qui dort

Et le vent jouer des arpèges

Aux cordes de tes cheveux d’or

Et regarder les mouches à feu

Danser autour du feu de camp

Avec les tisons lumineux

Qui s’envolent vers le néant

Viendrais-tu voir la lune d’argent

Et observer la voie lactée

Cueillir sur les ailes du temps

Des parcelles d’éternité

Viendrais-tu avoir peur des ours

Que nous aurons imaginés

Pour que je vienne à ton secours

Pour que je puisse te serrer

Et poser ta main dans la mienne

Et mélanger tes rêves aux miens

M’entendre penser que je t’aime

Et y croire jusqu’au matin

Publié par

Le poète insoumis

Gilles St-Onge : Né à Montréal en 1964. Poète autodidacte. Il tient le blogue « Le poète insoumis » sur lequel il propose une poésie à la fois engagée, intimiste et critique.

3 réflexions au sujet de “Nuit d’été”

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.