Pas de deux

L’effronté vent s’essouffle sur les saisons du temps

Emportant sans scrupule l’essence et les couleurs

Et les fruits et les fleurs de l’arbre de nos cœurs

Mortes feuilles d’hier d’automnes décevants

 

Et la ride vicieuse brise l’enchantement

Des promesses d’avril parfumées de candeur

Dans la fraîche rosée d’un matin de bonne heure

Quand demain et toujours se confondent aisément

 

Le soleil suit sa course dans un ciel qui grisonne

Et les heures le suivent comme suit l’épigone

Fidèles au métronome d’une valse à quatre temps

 

Les danseurs s’agitent c’est la dernière danse

Pour les sans partenaire c’est la dernière chance

Le bal bientôt s’achève au palais du présent

 

 

 

Publié par

Le poète insoumis

Gilles St-Onge : Né à Montréal en 1964. Poète autodidacte. Il tient le blogue « Le poète insoumis » sur lequel il propose une poésie à la fois engagée, intimiste et critique.

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