L’effronté vent s’essouffle sur les saisons du temps
Emportant sans scrupule l’essence et les couleurs
Et les fruits et les fleurs de l’arbre de nos cœurs
Mortes feuilles d’hier d’automnes décevants
Et la ride vicieuse brise l’enchantement
Des promesses d’avril parfumées de candeur
Dans la fraîche rosée d’un matin de bonne heure
Quand demain et toujours se confondent aisément
Le soleil suit sa course dans un ciel qui grisonne
Et les heures le suivent comme suit l’épigone
Fidèles au métronome d’une valse à quatre temps
Les danseurs s’agitent c’est la dernière danse
Pour les sans partenaire c’est la dernière chance
Le bal bientôt s’achève au palais du présent