Nous voilà donc en quarantaine
Au printemps des inquiétudes
Réunis dans nos solitudes
Par nos écrans anxiogènes
Chacun de nous barricadé
Emmuré dans sa forteresse
Encabané dans ses richesses
Éperdu dans sa pauvreté
Mais tous ces murs qui nous protègent
Des assauts du monde extérieur
Ne peuvent rien contre les peurs
Qui depuis toujours nous assiègent
Nos murs sont devenus miroirs
On ne peut plus les éviter
Tout le bruit du monde a cessé
On n’entend plus que son histoire
Les vents violents de la tempête
Soufflent les poussières du temps
Qui recouvrent notre présent
et les hiers sortent la tête
L’oubli est une pyramide
Un tombeau pour nos souvenirs
Pour les souffrances à enfouir
La nécropole du sordide
Les vents violents de la tempête
Permettent d’ouvrir un passage
le chemin d’un pélerinage
Pour le marcheur au coeur honnête
Et tout au bout du corridor
Entourant ses vieilles blessures
Ses deuils ses peines et ses cassures
Il y retrouve ses trésors
Enfouis….
Ton poème me parle de la route en soi le chemin que nous devons faire seule
C est tellement cela le chemin d un pèlerinage
Il s y passent des fouilles archéologiques
Par chance que j avais vécu un semblable pèlerinage
Une de ces tempêtes à faire chavirer les bâteaux à débuter à l intérieur de moi cette route où je naviguais à travers toutes mes peurs et mes angoisses les miennes et toutes celles hérités de mes ancêtres
il y a de si nombreuses années je croyais que c était là fin du monde mais il n y avait personne qui la voyait , seulement moi car elle était en moi
mais elle a été le début d’un nouveau monde pour moi
Elle m a conduite vers l hôpital celle là
Des ces gens en blouses blanches m ont aussi aidés durant cette autre tempête même s’ils ne travaillaient pas au même étage alors dans celle ci je me sens sereine
aujourd’hui dans celle ci je revisite toutes ces peurs mais je ne fais que les abandonner il n y en a plus aucune qui me possède
Je me laisse porter par le courant peu importe je sais que je ne suis pas le capitaine de mon voilier je lui fais entièrement confiance pour me conduire au port même si celui ci est dans l autre monde je reste sereine
Confinée mais sereine
Comme le dit si bien Plume
Elle est délicate et fragile la route qui mène au fond de nous
Elle est simple mais difficile la route qui s en va vers l amour
Elle est capricieuse et sensible la route qui nous rejoint au bout dans un petit coin calme et paisible
Mais elle est en chacun de nous
Merci pour ton si beau poème 😘😘
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Tout est dit. Mais chaque instant se renouvelle de lui-même en glissant sur lui des tempos surprises. Magnifique constat. Vérité de nos vies à dévers de nos habitudes ! Le temps instants se fait discret, histoire que nous apprenions le silence de solitude et que nous soyons encoquillés et operculés : escargotés… Mais on n’en ferme pas la libre pensée et l’amour !
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