Il me revient parfois du temps de mes onze ans
Souvenir d’une cachette où nous allions jouer
Où nous allions parfois nous cacher pour fumer
Où nous pouvions rêver à être un peu plus grands
Sur le bord de la route nous laissions nos vélos
Traversions le boisé qui menait sous un pont
Près d’une petite rivière ou d’un trop grand ruisseau
Entre deux comme nous mi-homme mi-garçon
On s’inventait des jeux on pêchait des crapets
Et la sorcière grise de la maison pierre
Ne nous effrayait plus du moins on le disait
Il me revient parfois l’été de mes onze ans
Le dernier de l’enfance et de mes illusions
Quand nous étions heureux et tellement innocents
C’est un bel été, celui d’un enfant qui résonnera toute une vie. Belle sensibilité exprimée dans ce poème.
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Fabulous post
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Please read my first post
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