L’herbe avait repris sa couleur
C’était au retour des oies blanches
La saison des pommiers en fleurs
T’en souviens-tu c’était dimanche
Te souviens-tu de ce verger
Du doux parfum de la campagne
De cette vue privilégiée
Sur le grand lac des Deux-Montagnes
As-tu gardé le souvenir
De nos vingt doigts entremêlés
Du baiser qui t’a fait fleurir
Comme tulipe au mois de Mai
Te souviens-tu de nos quinze ans
Il y a si longtemps déjà
De ce mystérieux sentiment
Au premier jour du cœur qui bat
Dis-moi la vie t’a-t-elle choyée
As-tu connu le grand amour
Celui dont nous avions rêvé
Aurais-tu oublié ce jour
Quand on connaît des jours très beaux
D’autres s’en vont s’évanouir
Car le bonheur est un bourreau
Sur l’échafaud des souvenirs
Mais sous les cieux où j’ai vieilli
La beauté est celle d’hier
On puise dans la nostalgie
L’inspiration des derniers vers
©Gilles St-Onge 2019
Wow! MAGNIFIQUE!
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WoW j adore, ces mots ont ramené à ma mémoire un visage de mes seize ans , un souvenir qui laissera toujours en moi un goût de nostalgie magnifique ce texte
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Merci. Je suis très heureux de constater que mes mots vous apportent un brin de bonheur
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