La flamme

Tu brillais dans la foule tel un feu de Bengale

Dans cette nuit parfaite où tu faisais escale

Où la lune jalouse cédait son piédestal

Comme elle le fait parfois pour l’aurore boréale

 

Et de tes mille feux l’étincelle vicieuse

Aux éclats assassins à l’intention douteuse

A rallumé le doute et cette tare honteuse

Les idées qui s’embrouillent et la langue boiteuse

 

Si ma bouche avait su comme plume chanter

Des couplets poétiques et des refrains rimés

Armé d’une musique à faire chavirer

J’aurais eu le courage enfin j’aurais osé

 

Si ma bouche avait su comme ma main écrire

Je t’aurais dit des mots pour te faire sourire

Et ouvrir tes pétales et te faire rougir

Au lever du soleil d’un matin à venir

 

Tant de vers dans ma tête et pas un qui ne naît

Je suis tombé enceint d’un espoir mort-né

Je suis piètre poète aphone et désarmé

Sans plume paravent je suis un sans-papiers

 

Je suis resté muet dans mon désert timide

Habitant les silences de ma frayeur livide

Tu seras le mirage d’un poème insipide

Belle fleur de cactus d’une oasis aride

Publié par

Le poète insoumis

Gilles St-Onge : Né à Montréal en 1964. Poète autodidacte. Il tient le blogue « Le poète insoumis » sur lequel il propose une poésie à la fois engagée, intimiste et critique.

2 réflexions au sujet de “La flamme”

  1. l’âme qui habite ce poème me parle car même si c’est en d’autres mots
    Moi j’y entends cette retenue et cette peur qui habiterait les miens devant cette flamme qui visite mes rêves
    Ma plume écrit sur tous les sujets mais pour écrire les mots d’amour
    Est complètement désarmée elle perd tous ces moyens

    Tant de vers dans ma tête et pas un qui ne naît

    Je suis tombé enceint d’un espoir mort-né

    Je suis piètre poète aphone et désarmé

    Sans plume paravent je suis un sans-papiers

    Je suis resté muet dans mon désert timide

    Habitant les silences de ma frayeur livide

    Tu seras le mirage d’un poème insipide

    Belle fleur de cactus d’une oasis aride

    C’est un très beau poème mais il éveille une certaine tristesse
    Devant ma sécheresse a écrire les mots d’amour
    Jeanne D’arc

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