Aurais-tu oublié que les étoiles naissent
D’un soleil éclaté dans un cri de détresse
Qu’on peut voir en cherchant qu’une lumière luit
Dans l’opaque noirceur d’une trompeuse nuit
*
Aurais-tu oublié comment poussent les fleurs
Que l’âme est un terreau favorable aux couleurs
Le cœur un pavé noir qu’une pluie fait briller
Sous les grands lampadaires d’un sourire rencontré
*
Aurais-tu oublié comment faire du feu
Pour te chauffer les os et le corps et les yeux
Faire dans la nuit froide une flambée de rêves
Aux milliards d’étincelles que le néant soulève
*
Aurais-tu oublié que tout un univers
Se cache dans la main d’un matin ordinaire
Qu’en desserrant les poings l’oiseau d’hier s’envole
Emportant sur ses ailes les regrets qui t’étiolent
*
Aurais-tu oublié qu’il suffit d’un regard
Fruit d’une inattendue percée dans le brouillard
Pour entrevoir enfin au bout de l’horizon
Une berge un rivage une nouvelle saison
Moi je n ai rien oublié, de tout ça depuis toutes ces années…
il m arrive de d’oublier pour quelques instants parfois mais jamais très longtemps il me suffit de replonger
A l intérieur de moi au profond de mon âme
Car c est là qu’une nuit de l an 1982
Quand dans la plus grande tempête ou ma vie m a conduite dans un tournant de plus de 360 degrés que tout mon intérieur vit un si grand bouleversement , il n y a plus rien qui n est remis en questionnement
Et qu’au fond de cette nuit profonde mon bateau est complètement perdu et sur le bord de faire naufrage c’est à cet endroit que j ai trouvé mon phare
Tout est à l’intérieur de moi … tout est là à l intérieur de nous il suffit juste de me souvenir pour trouver ma carte de retour , mon chemin de la maison
Merci Gilles pour ce poème il me parle beaucoup
J’aimeJ’aime