L’hiver s’étend dans le printemps
Quand la froidure se faufile
Les neiges persistent dans l’avril
Et l’hirondelle prend son temps
Une triste saison s’étire
Quand se prolonge l’imminence
Que l’espoir cède à l’impatience
D’une prairie qui veut verdir
Et l’arbre retient ses bourgeons
Comme l’homme retient ses envies
Une parenthèse dans la vie
Un temps qui est toujours trop long
L’amour qui n’a pas abouti
Comme une passion qui vous ronge
Un désespoir qui se prolonge
Un jour qui ne voit que la nuit
Quand on attend de voir fleurir
Une tulipe printanière
La solitude est un hiver
Qui n’en finit plus de finir
© Gilles St-Onge 2019
Vous avez su définir l’hiver du cœur avec un style très subtil et mélancolique . j’ai beaucoup aimé
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Merci pour ce joli compliment
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