Printemps tardif

L’hiver s’étend dans le printemps

Quand la froidure se faufile

Les neiges persistent dans l’avril

Et l’hirondelle prend son temps

 

Une triste saison s’étire

Quand se prolonge l’imminence

Que l’espoir cède à l’impatience

D’une prairie qui veut verdir

 

Et l’arbre retient ses bourgeons

Comme l’homme retient ses envies

Une parenthèse dans la vie

Un temps qui est toujours trop long

 

L’amour qui n’a pas abouti

Comme une passion qui vous ronge

Un désespoir qui se prolonge

Un jour qui ne voit que la nuit

 

Quand on attend de voir fleurir

Une tulipe printanière

La solitude est un hiver

Qui n’en finit plus de finir

 

© Gilles St-Onge 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié par

Le poète insoumis

Gilles St-Onge : Né à Montréal en 1964. Poète autodidacte. Il tient le blogue « Le poète insoumis » sur lequel il propose une poésie à la fois engagée, intimiste et critique.

2 réflexions au sujet de “Printemps tardif”

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.