Je dépose mes mots comme on étend son linge
Un à un sans pudeur au hasard du panier
Sur une corde à rime j’accroche mes méninges
Et vous laisse deviner une part d’intimité
Je pose sur le filin mes hauts comme mes bas
Les dessus les dessous le chic et l’ordinaire
Exposés au soleil au parfum des lilas
Des bribes de secrets des parcelles d’hier
Je porte mes poèmes comme d’autres l’uniforme
Ils disent qui je suis comme les feuilles de l’orme
Qui changent de couleur pendant que je discours
Chacun en les lisant se fait sa propre histoire
Sa propre vérité puisée dans sa mémoire
En habits du dimanche ou en haillons du jour
« Sur une corde à rime j’accroche mes méninges » au delà du fond qui me touche c’est cet accord qui me plaît sans limites que je retiens et tire ( la corde)
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« En habits du dimanche ou en haillons du jour »
Un bien bel alexandrin…
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J’aime beaucoup l’image de la « corde à rime », belle idée ! Joli poème
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J’aime chacun des rimes de ce poème à chacun d’eux monte un image
chacun en les lisant se fait sa propre histoire
Sa propre vérité puisée dans sa mémoire
En habits du Dimanche ou en Haillons du jour
C’est un bijou a lire ce poème
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