Je t’emmènerai là où la rivière gronde
Au début du rapide nous irons nous asseoir
Sur l’une de ces roches dans les eaux peu profondes
Qui ont vu défiler tant d’amants pleins d’espoirs
Je t’emmènerai là où la forêt abonde
D’érables de chez-nous et d’épinettes noires
Pour entendre chanter les pics qui se répondent
Et être l’un pour l’autre un nouveau territoire
Je t’emmènerai là où mon pays se fonde
Au barrage du castor au début de l’histoire
Et jusqu’à la prairie que le soleil surplombe
Je t’emmènerai là où commence le monde
Sur la terre des grands *« bucks » aux bois ostentatoires
Où une éternité est dans chaque seconde
*Au Québec grand cervidé mâle (Cerf, orignal, caribou)
Un bien beau poème ! ❤️ Merci Gilles 🌹 🌹 🌹
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Magnifique poème ; chaque vers est un voyage vers plus de nature, plus de sauvage , plus d’authenticité , plus de retour à soi . Et, cerise sur le gâteau ( ou plutôt délice sur l’écritoire ) , impossible de résister à un poème commençant par viens ) ; je partagerai 🙂
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Merci pour ces bons mots
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Merci de m avoir amené visiter mon pays
Ce sont toutes ces images des endroits qui montaient celles , de mon village , mes bords de rivières , mes chemins de cabanes à sucre , des autres grands territoires encore à visiter
J’ai visiter mon pays
merci 😊
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