Il y a cet endroit
Où le fleuve et la mer
Se donnent rendez-vous
À la croisée des eaux
Où sans savoir pourquoi
Sans savoir la manière
Et sans aucun remous
Elles sont dos à dos
Les courants se côtoient
Se frôlent à la frontière
Se nouent et se dénouent
Au sanctuaire des flots
Comme un voile de soie
Sur une tête en prière
La brume des matins doux
Abrille le tableau
Le St-Laurent se noie
L’eau douce est éphémère
L’océan est au bout
La mer est son tombeau
Sans regret dans la joie
Le fleuve rejoint sa mère
Que le soleil surtout
Aspire toujours plus haut
Elle tourne encore cette fois
Répétant le mystère
De la vie la grande roue
Qui fait ce monde si beau
Gilles St-Onge
Belle plume. Tel un oiseau qui par un beau matin d’été survolerait les affluents.
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Merci beaucoup.
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